Immobilier d'entreprise, carbone incorporé et changement climatique

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Toronto, ON (26 septembre 2016) En regardant les nouvelles sur le climat de la Terre, il semble confirmé que nous sommes sur une trajectoire vers un avenir plus chaud et moins prévisible. Selon des scientifiques de la NASA, de la National Oceanic and Atmospheric Administration, du Hadley Center et de la Japan Meteorological Association, 2014 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Cette nouvelle serait plus facile à digérer si les climatologues ne prévoyaient pas déjà que 2015 et 2016 dépasseront largement 2014.

Nous arrivons à un moment où les dirigeants mondiaux doivent s'entendre sur un plan global de lutte contre le changement climatique.

Prendre au sérieux le carbone incorporé

Aussi importante que soit l'énergie renouvelable pour la durabilité à long terme, il existe de nombreux moyens complémentaires de réduire l'impact du "business as usual" sur l'environnement.

La manière dont le secteur commercial peut réduire l'impact du carbone incorporé des matériaux utilisés et mis au rebut pour construire et exploiter les bâtiments est un domaine qui mérite plus d'attention.

Les propriétaires de bâtiments commerciaux et leurs gestionnaires d'installations doivent se préoccuper du carbone incorporé dans leurs produits, car la fabrication, l'utilisation et l'élimination de ces articles produisent près de 50 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre rien qu'au Royaume-Uni. Au niveau mondial, les bâtiments contribuent à 40 % de la consommation d'énergie et sont responsables d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre, dont la majeure partie peut être attribuée au secteur commercial.

En termes simples, le carbone incorporé représente les gaz à effet de serre émis lors de la fabrication, du transport, de l'installation et de l'élimination des produits de construction. Ces produits comprennent les matériaux utilisés pour construire le bâtiment, ainsi que le mobilier et l'équipement utilisés par les occupants du bâtiment. Ce diagramme circulaire utile montre les pourcentages relatifs de carbone incorporé pour certains de ces produits.

Ainsi, le béton, le bois et le métal qui constituent le squelette d'un bâtiment, ou le plastique et le nylon que l'on trouve dans les centaines de chaises qui peuplent un espace de bureau, représentent une énorme quantité d'émissions de carbone. La façon dont les entreprises gèrent ce carbone incorporé est importante à long terme.

L'accent mis sur la consommation d'énergie ne résout qu'une partie du problème. La réduction de la consommation d'énergie ne tient pas compte du carbone généré par les rénovations et les déménagements de bureaux, qui ouvrent la voie à des produits plus récents et plus performants - du mobilier de bureau aux fournitures, en passant par les systèmes muraux. Les transitions, les déménagements et les rénovations de bureaux obligent les entreprises à abattre des murs, à acheter de nouveaux meubles et équipements et à envoyer à la décharge les vieilles "choses" dont elles n'ont plus besoin.

Certaines entreprises n'ont peut-être pas leur mot à dire sur la façon dont ces produits sont fabriqués, mais elles ont leur mot à dire sur la façon dont ils sont traités à la fin de leur vie. La bonne nouvelle, c'est que le secteur commercial dispose d'options permettant d'atténuer les effets du carbone incorporé. Il suffit que les décideurs prennent conscience de ces options (en particulier en Amérique du Nord) et les intègrent dans leur approche habituelle.

Outre l'impératif environnemental, il est possible de réaliser des économies, de créer des emplois, d'améliorer l'efficacité et même de renforcer la notoriété de la marque.

Les dons en nature, par exemple, sont un excellent moyen pour les entreprises de réduire les émissions de leurs produits, d'éviter les frais de mise en décharge et, en prime, d'impliquer leur communauté de manière significative. Plutôt que d'envoyer ses actifs excédentaires à la décharge, une entreprise peut en faire don à des organisations locales à but non lucratif qui ont besoin d'un coup de pouce pour leurs activités et leur lieu de travail. Cette méthode est bénéfique pour tout le monde : les entreprises, les personnes et la planète.

Il est clair que le carbone incorporé est la "menace silencieuse" pour l'environnement, en particulier dans le secteur commercial. Toutes les données indiquent qu'il s'agit d'un problème croissant qui ne reçoit pas l'attention qu'il mérite. Le secteur commercial ne cessera jamais de produire des choses dont il n'a plus besoin et qui doivent être retirées des immeubles de bureaux - et ce n'est pas une mauvaise chose. Une fois que les décideurs reconnaissent les effets du carbone incorporé, ils peuvent se rendre compte qu'ils ont la possibilité d'atteindre leurs objectifs en matière de responsabilité sociale d'entreprise en évitant que leurs "affaires" excédentaires ne se retrouvent dans les décharges et en les utilisant pour investir dans leur communauté. L'occasion de faire quelque chose de spécial est là, il ne nous reste plus qu'à sensibiliser et à agir.

A propos de Green Standards

Valorisation des Changements dans le Milieu Professionnel

Green Standards a passé la dernière décennie à développer des pratiques rigoureuses et des réseaux mondiaux qui permettent d'optimiser la valeur du déclassement des lieux de travail. Notre programme d'entreprise mesure et maximise la performance ESG tout en éliminant virtuellement les déchets de décharge. Partenaire des plus grandes organisations mondiales, Green Standards permet une redistribution efficace et éthique du mobilier, des installations et de l'équipement (FF&E) en période de changement de lieu de travail.

Contact médias : Marc Borins, 1-855-632-8036

mborins@greenstandards.com

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