Green Standards a eu le plaisir d'assister au 14e gala annuel des 50 meilleures entreprises citoyennes du Canada, au cours duquel Corporate Knights a rendu hommage à Gordon Campbell et Gordon Hicks pour avoir ouvert la voie en matière d'entreprise citoyenne au Canada. Félicitations à ces deux pionniers et merci à eux pour leur travail remarquable au Canada et à l'étranger.
Gordon Campbell a reçu le prix de distinction Corporate Knights pour son travail de pionnier sur la taxe carbone de la Colombie-Britannique, saluée par Corporate Knights comme une "étude de cas pour le monde entier sur la façon de libérer le pouvoir des marchés pour obtenir des résultats meilleurs pour l'environnement et l'économie". L'audacieuse taxe carbone, considérée à l'époque comme une politique radicale, a permis de réduire les émissions de carbone des familles et des entreprises de la province tout en encourageant indirectement les sources d'énergie alternatives. Les plus gros émetteurs de la province assument désormais le poids de leur impact et cherchent des moyens de le réduire.
Gordon Hicks a reçu le prix du chef d'entreprise le plus vert du Canada pour ses efforts constants en vue d'introduire des pratiques rentables et progressistes sur le plan environnemental pour les bâtiments canadiens. En tant que PDG de Brookfield Global Integrated Solutions, il a mis en place des programmes de gestion de l'énergie, de l'eau et des déchets qui ont permis de réduire considérablement l'impact environnemental des 100 millions de pieds carrés gérés par l'entreprise.
Les deux lauréats, et le gala dans son ensemble, démontrent que l'économie et l'environnement ne sont pas forcément antagonistes. Plus nous continuons à imaginer ce qui est possible et à structurer les organisations et les processus de manière durable, plus nous apprenons à associer le pouvoir des entreprises et des moteurs du marché à des solutions sociales et environnementales essentielles.
Comme le dit Jeremy Runnalls pour Corporate Knights : Il y a dix ans, l'appel à ce type de progrès était plus facilement rejeté comme des "attentes déraisonnables" de ce qu'une entreprise peut et doit faire. Aujourd'hui ? Cela ressemble de plus en plus à un courant de pensée dominant au sein de la communauté des affaires".
